SALON DE
l'AGRICULTURE
DE PARIS :


CONCOURS DE CARCASSES
2005 :
Gérard Moilleron
… LE FAUVE DE BOURGOGNE
EN OR ET EN BRONZE


 
 Ci-contre :
M. Emmanuel RICHIER tient dans ses mains la plaquette du Prix d'excellence du Salon de l'Agriculture, une plaquette remise, par notre Président M. Aimé RAULAIN, pour Jean-Paul RICHIER qui n'est autre que le père d'Emmanuel. C'est donc avec 3 sujets classés PH, que M. Jean-Paul RICHIER décroche ce prix.


 
PONT sur SAMBRE (59)
1er - 2 octobre 2005
CHAMPIONNAT REGIONAL DE L'UNION
Meilleur Mâle : M. RAULAIN Aimé
Meilleure Femelle : M. PATELKA Didier
Meilleur Ensemble : M. PATELKA Didier
Classement des élevages (les 4 meilleurs sujets) :
1er : PATELKA Didier : 36 points
2ème : RAULAIN Aimé : 35 points
3ème : ZINCQ Bernard : 32 points


CHAMPIONNAT DE FRANCE 2005
PALMARES
CHAMPIONNAT DE FRANCE INDIVIDUEL

CLASSEMENT DES 10 MEILLEURS MALES
Mâle Champion de France n° 241 (97,5 Pts) à M. Jean-Christophe WROBEL
Mâle Vice Champion de France n° 178 (97 Pts) à M. Daniel NOLD
Mâle 3e : n° 243 (97 Pts) appartenant à M. Jean-Christophe WROBEL
Mâle 4e : n° 239 (96,5 Pts) appartenant à M. Francis KNITTEL
Mâle 5e : n° 144 (96,5 Pts) appartenant à M. Daniel GESLOT
Mâle 6e : n° 202 (96,5 Pts) appartenant à M. Didier PATELKA
Mâle 7e : n° 262 (96,5 Pts) appartenant à M. Claude GOUACHE
Mâle 8e : n° 157 (96,5 Pts) appartenant à M. Jacques LE DEM
Mâle 9e : n° 271 (96,5 Pts) appartenant à M. Olivier MAROILLER
Mâle 10e : n° 177 (96,5 Pts) appartenant à M. Daniel NOLD


CLASSEMENT DES 10 MEILLEURES FEMELLES
Femelle Championne de France n° 361 (97,5 Pts) à M. Bernard VIGNIER
Femelle Vice Championne de France n° 342 (97 Pts) à M. Aimé RAULAIN
Femelle 3e : n° 365 (97 Pts) appartenant à M. Christian ROY
Femelle 4e : n° 364 (96,5 Pts) appartenant à M. Christian ROY
Femelle 5e : n° 352 (96,5 Pts) appartenant à M. Vincent STARCK
Femelle 6e : n° 281 (96,5 Pts) appartenant à M. Daniel GESLOT
Femelle 7e : n° 294 (96,5 Pts) appartenant à M. Claude PAQUOT
Femelle 8e : n° 328 (96,5 Pts) appartenant à M. Stéphane DUPRAZ
Femelle 9e : n° 320 (96,5 Pts) appartenant à M. Jacques RIEDINGER
Femelle 10e : n° 190 (96,5 Pts) appartenant à M. Gilbert VISSIERES


CHAMPIONNAT DE FRANCE D'ELEVAGE
Elevage Champion de France 2005 : M. Jean-Christophe WROBEL (40 Pts)
Elevage Vice Champion de France 2005 : M. Claude KORAHNKE (40 Pts)
Elevage 3e : M. Christian ROY (38 Pts)
Elevage 4e : M. Aimé RAULAIN (38 Pts)
Elevage 5e : M. Daniel GESLOT (38 Pts)
Elevage 6e : M. Jacques RIEDINGER (38 Pts)
Elevage 7e : M. Daniel NOLD (36 Pts)
Elevage 8e : M. Vincent STARCK (36 Pts)
Elevage 9e : M. Didier PATELKA (36 Pts)
Elevage 10e : M. Claude GOUACHE (36 Pts)

MEILLEURE COULEUR DU CHAMPIONNAT DE FRANCE 2005
Meilleur sujet en couleur, femelle cage n° 453, à M. Aimé RAULAIN


CHAMPIONNAT DE FRANCE DE PARQUETS
Champion de France de parquets 2005 : M. Aimé RAULAIN (383,5 Pts)
Vice Champion de France de parquets 2005 : M. Aimé RAULAIN (383 Pts)
Parquet 3e : M. Didier PATELKA (382,5 Pts)
Parquet 4e : M. Aimé RAULAIN (382 Pts)
Parquet 5e : M. Daniel GESLOT (381,5 Pts)
Parquet 6e : M. Jean-Christophe WROBEL (381,5 Pts)
Parquet 7e : M. Gérard MOILLERON (381 Pts)
Parquet 8e : M. Jacques LE DEM (381 Pts)
Parquet 9e : M. Christian ROY (380,5 Pts)
Parquet 10e : M. Vincent STARCK (380,5 Pts)


LE POINT DE VUE DES JUGES
ATTENSCHWILLER 2005
Je me suis naturellement réjoui lorsqu'on m'a annoncé que l'Union Française des Eleveurs de Lapins Fauve de Bourgogne allait organiser le Championnat de France du Club à Attenschwiller, un village situé seulement à quelques kilomètres à vol d'oiseau des frontières suisse et allemande. Cette nouvelle m'a également rappelé ma première confrontation avec les éleveurs et les juges de ces deux pays, plus de quinze ans auparavant, lors d'une exposition de jeunes sujets du Groupement des Trois Frontières, à Saint-Louis, à laquelle ceux-ci avaient été conviés. Car, fort de la reconnaissance de leurs races, notamment le Néo-zélandais rouge allemand et le Bourguignon suisse, toutes deux, admises au standard européen, ils contestaient ouvertement notre race ! J'ai alors eu beaucoup de mal à faire valoir mes arguments et surtout à contrer leur atout majeur : leurs races sont reconnues au niveau international, le Fauve de Bourgogne ne l'était pas ? L'un de mes adversaires ajoutait même dans le feu du débat, qu'il ne le sera sans doute jamais !
Je ne me doutais pas à l'époque que Jacques Arnold et la F.F.C. allaient me confier ce dossier quelques années plus tard, afin de faire reconnaître et admettre le véritable Fauve de Bourgogne au standard européen. Sans nul doute, que ce débat s'il devait avoir lieu aujourd'hui prendrait une tournure différente ! Les collègues juges qui étaient avec moi à la réunion des juges européens à Saint Gaîl (Suisse) au mois d'avril ont, je pense, pu constater que nous sommes maintenant écoutés.
Je connaissais la salle des fêtes d'Attenschwiller ou se déroule tous les ans l'exposition locale de la société organisatrice et j'appréhendais un peu son éclairage. Mais, je connaissais aussi le talent des organisateurs et je savais qu'ils allaient tout mettre en œuvre pour que les conditions de jugement soient optimales.
Et, je ne me suis pas trompé, car en arrivant sur place j'ai vu qu'ils avaient placé les tables prévues pour les cinq juges du Championnat sous la verrière de l'entrée, à la lumière du jour là, ou la luminosité était la meilleure possible. L'appréciation des sujets a donc pu se faire dans de bonnes conditions.
Je voudrais souligner que la présentation des 350 Fauves de Bourgogne exposés dans des cages sur un seul niveau disposées en rangs suffisamment espacés faisait très bonne impression. Malgré une luminosité moyenne, à certains moments de la journée, l'aspect typique des sujets et l'homogénéité de la teinte fauve roux qui les caractérisait était bien mis en évidence.
Aspect général : ma première impression se confirmait lors du jugement, les sujets étaient bien typés avec une très grande majorité de bonnes et de très bonnes conformations. Les quelques défauts légers, constatés notamment au toucher de certaines croupes étaient la, pour rappeler que la perfection n'existe pas.
Fourrure : les pelages étaient d'une qualité assez variable. C'était surtout dû à des stades de développement pileux différents, ce qui était en somme normal si l'on se réfère à la période de l'année et à la provenance des sujets de différentes régions. Je n'ai pas eu à déplorer des contextures pileuses franchement fautives.
Tête, yeux, cou : j'ai constaté dans cette position des amorces de dérives caractérisées par des têtes un peu trop volumineuses, et des paupières un peu trop épaisses. Elles n'ont obtenues que 14 points, alors que les têtes qui étaient très bien typées ont été notés 14,5 points. Je mentionne cela pour que les éleveurs en tiennent compte dans leur sélection, car une tête forte et large, comme le demande notre standard ne veut pas dire la plus grosse possible ! Je pense qu'il ne faut pas " singer " le Néo-Rouge allemand ! Ce serait dommage pour notre Fauve de Bourgogne qui lui est bien supérieur. Ne serait-ce que pour cette raison, il est important de le différencier suffisamment en respectant les directives de notre standard.
Oreilles, longueur et texture : là aussi, j'ai constaté chez quelques mâles une texture d'oreilles un peu trop épaisse, ce qui leur confère une apparence grossière qui ne valorise pas le type Fauve de Bourgogne. Elle est souvent associée à un port en V défectueux, car très écarté à la base ! Ce défaut est souvent difficile à détecter sur la table lors du jugement, car le lapin tend les muscles et rapproche ainsi les oreilles le temps de l'appréciation et il n'est donc pas sanctionné! La solution consiste pour juge de passer devant les cages et de mémoriser les sujets qui présentent ce défaut qui est là souvent visible. Cependant, cette façon de faire est difficilement praticable lors du jugement ABCDE d'un championnat. C'est donc à l'éleveur qu'il appartient de faire sérieusement le tri pour que ce défaut ne dégénère pas.
Couleur et profondeur de teinte : comme je l'ai déjà dit avant, je trouve que les éleveurs maîtrisent actuellement bien la teinte fauve ce qui n'a pas toujours été évident! Lors de mon appréciation la plupart des teintes se situaient dans une fourchette de 14 points avec une homogénéité et une profondeur suffisante. C'est très bien !
Cependant, j'ai aussi constaté que la couleur pâle du menton était souvent non homogène et quasi indéfinissable: ni blanc, ni crème, ni paille? Un constat analogue en ce qui concerne la teinte pâle du ventre, qui à part son aspect mât, se différencie de moins en moins de la couleur de couverture ? Je n'ai pas sanctionné sévèrement ces défauts, car ils n'avaient pas d'incidence sur la teinte d'ensemble perçue... Enfin, pas encore !
Pour conclure, je veux encore une fois souligner le très haut niveau de qualité de ce championnat. Son organisation parfaite et la collégialité qui a été la règle durant les opérations de jugement.
Aux éleveurs exposants ainsi qu'aux responsables du club, j'exprime ma satisfaction pour cette démonstration de qualité, qui de façon éclatante a mis en évidence que nous savons encore pratiquer l'Art cunicole à un très haut niveau dans notre pays et cela, sans aucun apport de l'étranger !
Jacques CZESCHAN

LES FAUVES DANS LE SUNDGAU !
Cela pourrait faire un titre de roman policier ou d'aventures; pour certains cela en fut une belle à la mi-novembre passée dans cette belle région sud de l'Alsace, le Sungdau, terre de coutumes, de traditions, d'accueil.
Attenschwiller, ce gros bourg frontalier de la Suisse, restera dans les annales des Championnats de France de l'Union Française des Eleveurs de Lapins Fauve de Bourgogne.
D'abord, par la qualité d'accueil de l'équipe de Vincent STARCK qui a réussi le parfait, autant par les soins apportés à la décoration de la salle, déjà magnifique en elle-même, améliorée encore par ce superbe tableau champêtre, vraiment super ! Ajoutons à cela une organisation sérieuse et efficace, des repas copieux et agréable, bravo et merci à tous, les secrétaires, les porteurs, le maître-queux !
Aussi, par la qualité du temps, un vendredi matin froid, un ciel clair donc une bonne luminosité propice à une analyse correcte des couleurs de nos fauves.
Egalement, par la grande qualité des animaux présents dans le hall, ceux de l'exposition locale d'Attenschwiller, comme des 343 fauves de Bourgogne présentés en classe individuelle ou en parquet, enlogés sur un seul niveau avec le souci constant de leur bien être en litière, nourriture etc.
Cette année le jury était composé : de juges du secteur, Messieurs DOPPLER, KOEGELE, des habitués Philippe GINFRAY et moi-même, rehaussé par la présence de Jacques CZESCHAN, Membre de la Fédération Française de Cuniculiculture, Président de la commission des standards, représentant de la France cunicole au sein de l'Entente Européenne où il a beaucoup œuvré pour que le Fauve de Bourgogne soit reconnu comme race française.
Comme nous le pratiquons maintenant depuis quelques années, en tous cas lorsque je suis présent, nous avons réalisé un travail de groupe, tous installés dans le lieu le mieux exposé à la lumière naturelle, nous consultant souvent, les uns et les autres, sur les points litigieux ou caractéristiques. Nous avions pris, au préalable, le temps de nous ''étalonner'' sur la cotation des points importants du standard et sur l'orientation à donner au travers de nos appréciations.
Fort de ces précautions nous avons réalisé, je pense une appréciation globale très homogène, un travail sérieux, dans un climat digne et agréable; Merci à mes collègues pour leur participation efficace. Après le déjeuner nous avons classé les meilleurs sujets du championnat, certes cela retarde un peu l'énoncé des résultats, mais je pense sincèrement qu'il est préférable de le faire dans ces conditions, après un temps de repos pour nous les juges, afin de retrouver toute la concentration nécessaire à la bonne exécution de l'ultime classement.
Ce fut un régal pour les yeux, de voir défiler tous les Prix d'honneur (J'y tiens…) susceptibles d'être classés, éliminant comme à regret, tel ou tel sujet sur des détails, vous savez à ce niveau se sont tous d'excellents reproducteurs, et finalement il n'en faut qu'un et qu'une, les éleveurs de ceux là se souviendront de leur aventure en Alsace !
Nous les avons trouvés si beaux, si proches du standard que sur proposition de Jacques CZESCHAN nous avons décidé de les noter à 96,5 points et 97 points ; Ceci pour affirmer encore, si besoin était, le niveau de qualité actuel de la race.
Que de chemin parcouru depuis le premier Championnat de l'UNION, c'est l'idée qui m'assaillait dans la voiture au retour de ce Championnat 2005 ; il faut le dire un très bon crû comme nous le prouve les comparaisons ci-dessous :
 Année  Lieu  Présents  PH  1er prix  + 95 pts  %
 1998  Saint-Avold  177  19  38  57  32,2
 1999  La Roche sur Foron  172  28  50  78  45,3
 2000  Châtillon sur Seine  328  27  67  94  28,7
 2001  Tours  >252  21  53  74  29,4
 2002  Brienne le Château  246  42  90  132  53,7
 2003  Saint Avold  336  36  83  119  41,7
 2004  La Roche sur Foron  374  61  95  156  41,7
 2005  Attenschwiller  343  61  114  175  51,0
Réjouissons-nous des actions menées afin d'obtenir cette progression, action de votre Club animé par un homme de grande équité, éleveur émérite; action je l'espère aussi des différents juges à qui vous soumettez vos sujets tout au long de l'année; grâce surtout aussi à l'écoute des éleveurs toujours prêts à mettre en application les conseils, les solutions qui sont prodiguées. Il n'y a pas de doute lorsque les efforts sont dirigés dans le même sens : le résultat est là, d'ailleurs beaucoup le savent, l'UNION... fait la force !
Il reste encore et toujours à travailler, a se maintenir au niveau, à progresser pour d'autres car j'ai vu :
I. des ongles clairs, des couleurs hétérogènes, sombres, fades, des poils blancs,
II. des croupes imparfaites, des têtes se rapprochant du type Néo-Zélandais, des fanons forts, des types longilignes, des lignes vertébrales osseuses, des testicules bien bas,
III. des oreilles courtes (peu), des ports ouverts (assez), des textures faibles,
IV. des fourrures courtes, à densité insuffisante, rêche au toucher, à structure trop fine.
Il reste encore quelques sujets avec des défauts graves inadmissibles dans un championnat de France, comme des croupes hachées, des déformations dentaires, des oreilles sous les 11 cm, des touffes ou épis de poils blancs dans les fourrures (trop).
Félicitations aux éleveurs des champions, individuel, parquet, élevage, couleur. Bravo à ceux qui ont placé un ou deux sujets parmi les meilleurs, mâle ou femelle. Je suis heureux de lire des noms cités dans mon propos de l'an dernier, désignant les ''nouveaux'' en progression. Preuve que cela est possible à tous, avec de la persévérance. L'homme a besoin de défi, parait-il, pour se surpasser je vous en donne un à relever : 18 lapins présentés, résultat 10 PH et 8 - 1er Prix; qui dit mieux, avis aux amateurs et rendez-vous à l'année prochaine pour le décompte !
Bonne année à tous !
Votre Conseiller technique, Michel LEGRAND

UNE BELLE REUSSITE !
Si, c'est un honneur de juger le Championnat de France du Fauve de Bourgogne, c'est un honneur également de l'accueillir, et la Société d'Attenschwiller a parfaitement rempli sa mission, et je félicite l'équipe du président Sylvain ZAPPELINI, et Vincent STARCK pour l'accueil des éleveurs et des juges.
Les conditions de jugement étaient excellentes, bonne luminosité sous une grande verrière, jugement collégiale dans un très bon esprit, avec un porteur plus une secrétaire par juge qui tamponnait les cartes de jugement, puis distribuait à la fin la liste récapitulative des numéros de cages avec le pointage et le prix obtenu. Une bonne organisation qui permettait aux juges de rester concentré sur la partie technique.
La présidence du jury revenait à Jacques CZESCHAN, Président de la commission des standards. Sa participation constitue certainement une réelle satisfaction pour lui qui s'est battu au niveau européen pour faire reconnaître notre Fauve de Bourgogne.
Les cinq juges examinaient un lapin sur cinq selon la méthode de jugement appelée A B C D E.
J'ai bien sur disqualifié quelques sujets présentant une couleur trop impure, des testicules traînants et un fanon chez un mâle, et un seul pour une longueur d'oreilles inférieure à 11 cm. Si la longueur idéale décrite dans le standard se situe entre 11,5 et 12,5 cm, je préfère les sujets à 12 et 12,5 cm d'oreilles.
Je dirai que cette cuvée 2005 est un excellent millésime, et les 96 points que j'ai attribué ne me semblent pas usurpé, et il serait regrettable qu'il en soit autrement pour une race en haut de l'affiche, en nombre et qualité.
Dans le passé les dirigeants de l'Union avaient tiré la sonnette d'alarme sur la couleur de notre Fauve de Bourgogne, aujourd'hui, même si rien n'est jamais acquis, je peux dire qu'une large majorité des fauves présents à Attenschwiller exprimaient cette belle teinte recherchée dans le standard.
La politique de l'Union, le sérieux de ses dirigeants, la motivation de ses Membres portent leurs fruits, belle satisfaction pour son Président véritable militant du Fauve de Bourgogne.
Le moment le plus difficile est de départager tous ces beaux sujets, opération d'autant plus délicate, car les juges réunis présentaient leurs meilleurs sujets, pour finalement laisser les 10 plus beaux spécimens sur la table pour l'attribution du titre tant convoité.
De mon jugement je retiens que quatre mâles et deux femelles se sont classés parmi les dix premiers, que cette appréciation finale des sujets de façon collégiale est la plus efficace, même si elle prend plus de temps, mais comme le dit si bien Gustave CHAPELIER, juge et Président de la commission Belge des standards de lapins de races "on vient ici, pour juger, pas pour manger".
A la lecture des résultats, je constate que la concurrence est rude, les écarts de points sont minimes dans le classement du Championnat d'élevage, et ils sont nombreux à penser que le titre de Champion de France n'est pas un inaccessible espoir.
Soyez motivés, vous resterez les meilleurs !
Enfin, en ce début d'année permettez-moi de vous adresser tous mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour 2006, pour chacun de vous, Amis Membres de l'Union, ainsi que pour tous vos proches en y ajoutant tous mes plus sincères vœux de pleine réussite dans vos élevages respectifs.
Philippe GINFRAY
Ci-contre :
Sur cette photo, nous pouvons apercevoir 4 des 5 juges ayant participé aux opérations de jugement du championnat de France de l'Union à Attenschwiller 2005. de gauche à droite, nous pouvons reconnaître M. KOEGELE, Michel LEGRAND le conseiller technique de l'Union, Jacques CZESCHAN le président de la commission FFC des standards et Philippe GINFRAY
Ci-contre :
Nous pouvons reconnaître sur cette photo, de gauche à droite, Jacques CZESCHAN qui, micro en main, donne aux présents à l'AG, ses impressions sur notre championnat 2005 : jugement, qualités d'ensemble des animaux présentés, organisation, etc., Christian ROY le trésorier de l'Union, Aimé RAULAIN le président de l'Union et Daniel NOLD le secrétaire de l'Union
Ci-contre :
Comme on peut le remarquer sur cette photo, les adhérents de l'Union s'étaient déplacés nombreux pour assister à l'assemblée générale de l'Union. Cette AG a été suivie avec assiduité et de nombreux points, sur la gestion même de l'Union, ont pu être abordés
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